Arboriculture : le bouquin du beau-père
Publié : 03 juin 2021, 20:13
Salut.
A l’occasion de quelques échanges sur le jardinage, il m’est arrivé de mentionner ici le bouquin qu’était en train d’écrire mon beau-père.
Alors voilà, il est terminé, relu, imprimé, la palette d’exemplaires est dans son bureau.
Alors, mon beau-père, on peut en dire beaucoup de choses, mais en matière d’arboriculture, c’est tout sauf un comique.
Tout a commencé quand il était gosse, à la mort de sa mère. On a soupçonné, à l’époque, le fait que l’eau du puits aurait été empoisonnée par le tas de fumier, présent dans la cour comme dans toute bonne ferme de l’ancien temps (mon beau-père a aujourd’hui 84 ans).
L’histoire raconte que c’est cet événement qui a dicté son orientation professionnelle, mais aussi son approche écologique bien bien avant l’heure.
Il a fait l’école d’arboriculture d’Angers, avant d’être conseiller auprès des producteurs, missionné par la chambre d’agriculture ou des groupements de producteurs, selon l’époque.
Toute sa vie professionnelle a été construite autour de la recherche de la diminution des traitements dans la production des fruits, et pour des fruits qui ont une vraie valeur gustative. Pour tout dire, son expertise était recherchée par bien des producteurs, pour répondre à la demande grandissante de fruits plus naturels, ou même pour de simples coûts de production.
Si vous passez sur l’autoroute d’Angers, vous verrez les vergers qu’il a maintes fois arpentés. Si vous connaissez les kiwis de Plougastel, ou encore les sorbets de « La Fraiseraie », il a été très directement dans le coup.
Il a fait beaucoup de sélection, pour rechercher des variétés parmi les plus résistantes aux insectes ou aux maladies : pommes (il a à son actif quelques sélections de pommes bien connues mais que je n’ai pas le droit de citer, because question de propriété industrielle), poires, fraises, noisettes, châtaignes, cerises, prunes, pêches, etc.
Toujours dans un souci de réelle productivité. Bon, je vous la fais courte : sélection, tailles, éclaircissages, traitements bio ou moins bio si encore nécessaires, amendements, filets contre insectes, etc.
Vu son histoire, ses gosses l’ont tanné pour qu’il fasse un bouquin reprenant son expérience. Après bien du temps passé, le bouquin existe maintenant.
Alors, il ne traite que de la pomme et de la poire. Parce qu’il fallait bien faire un choix. Mais aussi parce que le bouquin (je n’ai pas tout compris) est en lien avec l’association des aînés ruraux qui gère le verger conservatoire de Nort-sur-Erdre (44) dont il s’occupe (oui, parce qu’il a encore 2 vergers, sans compter le terrain des châtaigniers, je l’ai connu avec 4 vergers dont il s’occupait tout seul, en plus de son taff). En fait, le bouquin contient une analyse de la qualité des x variétés installées dans ce verger, ceci explique sans doute cela (pour ceux que ça intéresse, renseignez-vous, il est possible d’acheter ces variétés à l’automne sur place).
Bon, alors, ce n’est pas un bouquin pour savoir par quel bout on attrape la pelle, ou pour comprendre pourquoi la terre est de plus en plus basse en vieillissant.
C’est un bouquin technique, pour ceux qui s’intéressent aux vergers avec l’idée de favoriser la production. Qui veulent aller plus loin, quoi. Je vous la fais comme lui :
« - beau-papa, qu’est-ce qu’il faut faire aux arbres en ce moment ?
- ca dépend, tu veux avoir des fruits ou pas ? «
Je vous mets quelques photos pour vous faire une idée du contenu.
Bon, on s’est missionnés, gosses et beaux-gosses (moi, surtout, le beau gosse) pour l’aider à le vendre. Internet, la pub, tout ça, ce n’est pas sa tisane.
Voilà pourquoi j’en parle ici.
Le prix ? Il m’a demandé ce que j’en pensais. Me référant aux bouquins que je connais dans le bois, en distinguant « grand public » et « plus technique », j’ai dit dans les 49 euros, grand grand mini 35.
Bon, il le vend 25 euros, soit à prix coûtant (le bougre). Le prix est même marqué dessus.
Si jamais vous êtes intéressé :
- je vous mets en contact avec lui si vous êtes sur Nantes, pour le récupérer directement.
- je peux vous le remettre en mains propres sur Bordeaux (même si on ne sait jamais où j’ai laissé traîner mes mains). Ou, opportunément, sur l’axe Bordeaux/Nantes/Le Havre/Abbeville/Compiègne puis retour sur Bordeaux entre les 19 et 26 juin. Ou Lorient cet été.
- ou encore, je vous fais un envoi. Mon beau-père utilise des enveloppes « conçues pour » de La Poste, ça revient à 8 euros l’envoi. Y a peut-être moyen de faire moins cher.
Merci à vous, aussi d'en faire la pub auprès de vos connaissances intéressées.
200 pages, format A4.
A l’occasion de quelques échanges sur le jardinage, il m’est arrivé de mentionner ici le bouquin qu’était en train d’écrire mon beau-père.
Alors voilà, il est terminé, relu, imprimé, la palette d’exemplaires est dans son bureau.
Alors, mon beau-père, on peut en dire beaucoup de choses, mais en matière d’arboriculture, c’est tout sauf un comique.
Tout a commencé quand il était gosse, à la mort de sa mère. On a soupçonné, à l’époque, le fait que l’eau du puits aurait été empoisonnée par le tas de fumier, présent dans la cour comme dans toute bonne ferme de l’ancien temps (mon beau-père a aujourd’hui 84 ans).
L’histoire raconte que c’est cet événement qui a dicté son orientation professionnelle, mais aussi son approche écologique bien bien avant l’heure.
Il a fait l’école d’arboriculture d’Angers, avant d’être conseiller auprès des producteurs, missionné par la chambre d’agriculture ou des groupements de producteurs, selon l’époque.
Toute sa vie professionnelle a été construite autour de la recherche de la diminution des traitements dans la production des fruits, et pour des fruits qui ont une vraie valeur gustative. Pour tout dire, son expertise était recherchée par bien des producteurs, pour répondre à la demande grandissante de fruits plus naturels, ou même pour de simples coûts de production.
Si vous passez sur l’autoroute d’Angers, vous verrez les vergers qu’il a maintes fois arpentés. Si vous connaissez les kiwis de Plougastel, ou encore les sorbets de « La Fraiseraie », il a été très directement dans le coup.
Il a fait beaucoup de sélection, pour rechercher des variétés parmi les plus résistantes aux insectes ou aux maladies : pommes (il a à son actif quelques sélections de pommes bien connues mais que je n’ai pas le droit de citer, because question de propriété industrielle), poires, fraises, noisettes, châtaignes, cerises, prunes, pêches, etc.
Toujours dans un souci de réelle productivité. Bon, je vous la fais courte : sélection, tailles, éclaircissages, traitements bio ou moins bio si encore nécessaires, amendements, filets contre insectes, etc.
Vu son histoire, ses gosses l’ont tanné pour qu’il fasse un bouquin reprenant son expérience. Après bien du temps passé, le bouquin existe maintenant.
Alors, il ne traite que de la pomme et de la poire. Parce qu’il fallait bien faire un choix. Mais aussi parce que le bouquin (je n’ai pas tout compris) est en lien avec l’association des aînés ruraux qui gère le verger conservatoire de Nort-sur-Erdre (44) dont il s’occupe (oui, parce qu’il a encore 2 vergers, sans compter le terrain des châtaigniers, je l’ai connu avec 4 vergers dont il s’occupait tout seul, en plus de son taff). En fait, le bouquin contient une analyse de la qualité des x variétés installées dans ce verger, ceci explique sans doute cela (pour ceux que ça intéresse, renseignez-vous, il est possible d’acheter ces variétés à l’automne sur place).
Bon, alors, ce n’est pas un bouquin pour savoir par quel bout on attrape la pelle, ou pour comprendre pourquoi la terre est de plus en plus basse en vieillissant.
C’est un bouquin technique, pour ceux qui s’intéressent aux vergers avec l’idée de favoriser la production. Qui veulent aller plus loin, quoi. Je vous la fais comme lui :
« - beau-papa, qu’est-ce qu’il faut faire aux arbres en ce moment ?
- ca dépend, tu veux avoir des fruits ou pas ? «
Je vous mets quelques photos pour vous faire une idée du contenu.
Bon, on s’est missionnés, gosses et beaux-gosses (moi, surtout, le beau gosse) pour l’aider à le vendre. Internet, la pub, tout ça, ce n’est pas sa tisane.
Voilà pourquoi j’en parle ici.
Le prix ? Il m’a demandé ce que j’en pensais. Me référant aux bouquins que je connais dans le bois, en distinguant « grand public » et « plus technique », j’ai dit dans les 49 euros, grand grand mini 35.
Bon, il le vend 25 euros, soit à prix coûtant (le bougre). Le prix est même marqué dessus.
Si jamais vous êtes intéressé :
- je vous mets en contact avec lui si vous êtes sur Nantes, pour le récupérer directement.
- je peux vous le remettre en mains propres sur Bordeaux (même si on ne sait jamais où j’ai laissé traîner mes mains). Ou, opportunément, sur l’axe Bordeaux/Nantes/Le Havre/Abbeville/Compiègne puis retour sur Bordeaux entre les 19 et 26 juin. Ou Lorient cet été.
- ou encore, je vous fais un envoi. Mon beau-père utilise des enveloppes « conçues pour » de La Poste, ça revient à 8 euros l’envoi. Y a peut-être moyen de faire moins cher.
Merci à vous, aussi d'en faire la pub auprès de vos connaissances intéressées.
200 pages, format A4.