Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
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Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Ah bah tout de même, pour la peine je le lirai que demain ...
bon d'accord je déconne ça y est c'est lu!!!
travail à la main pfufff...moi je fais pas, du moins pas pour le voisinage!
bon d'accord je déconne ça y est c'est lu!!!
travail à la main pfufff...moi je fais pas, du moins pas pour le voisinage!
Un bon militaire ne se rend à rien ... même à la raison
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Je suis depuis le début, mais là je sors de l'ombre, et je dis bravo pour cette queue d'aronde à la main.
du coup maintenant vivement le week end prochain que tu puisses encore avancer un peu
du coup maintenant vivement le week end prochain que tu puisses encore avancer un peu
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Ah mais non, c'est pas comme ça que ça marche ! Je n'ai pas l'occasion d'y travailler tous les weekends.GrandJu a écrit :du coup maintenant vivement le week end prochain que tu puisses encore avancer un peu
- Vickx
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Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Bonjour airj,
Quel plaisir de lire tes posts. Aussi bien pour ce que tu nous montres/présente/explique que pour le phrasé de chez nous De quelle région es-tu, on ne doit pas être loins l'un de l'autre.
En tout cas, je ne poste pas souvent sur le forum (que je suis en tant que lecteur depuis plusieurs années) mais je tenais vraiment à te féliciter pour tout ce que tu nous présentes.
Cordialement,
Geoffrey
Quel plaisir de lire tes posts. Aussi bien pour ce que tu nous montres/présente/explique que pour le phrasé de chez nous De quelle région es-tu, on ne doit pas être loins l'un de l'autre.
En tout cas, je ne poste pas souvent sur le forum (que je suis en tant que lecteur depuis plusieurs années) mais je tenais vraiment à te féliciter pour tout ce que tu nous présentes.
Cordialement,
Geoffrey
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Eh ben, eh ben... Toujours aussi impressionnant...
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
En Belgique, il est toujours difficile d'être loin l'un de l'autre Je suis du Brabant Wallon.Vickx a écrit :De quelle région es-tu, on ne doit pas être loins l'un de l'autre.
Je vais te faire une confidence: J'aime bien faire des choses que je n'ai jamais faites, juste pour voir comment ça se passe. Et parfois, je suis aussi un peu impressionné par le résultatKentaro a écrit :Eh ben, eh ben... Toujours aussi impressionnant...
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Je suis depuis le début et je ne m'en lasse pas !
Super travail !
Petite question à toi qui je le sais a étudié de long en large les établis style Roubo
Certains modèles ne présentent pas d’alèse, il y a-t-il une autre technique pour éviter le tuilage du plateau ? est-ce parce que ce sont en général des modèles sans presse à chariot, ou alors est-ce parce que leur propriétaire allume chaque semaine un cierge à la gloire de saint Anne ?
Exemple : (désolé j’en revient toujours au même)
Super travail !
Petite question à toi qui je le sais a étudié de long en large les établis style Roubo
Certains modèles ne présentent pas d’alèse, il y a-t-il une autre technique pour éviter le tuilage du plateau ? est-ce parce que ce sont en général des modèles sans presse à chariot, ou alors est-ce parce que leur propriétaire allume chaque semaine un cierge à la gloire de saint Anne ?
Exemple : (désolé j’en revient toujours au même)
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Traditionnellement, le plateau de l'établi était, comme le nom le dit si bien, un unique plateau ! Un monstre de 12 à 15 cm d'épaisseur, d'une seule pièce. Et un plateau de 15 x 60 x 270 cm bougera toujours; aucun temps de séchage n'en viendra complètement à bout, aucune alaise n'y changera quoi que ce soit Et certainement avec du hêtre, où il y a une grande différence entre le retrait radial et le retrait tangentiel.
Le côté du cœur du bois était mis au dessus, d'abord parce qu'il est normalement plus dur, mais aussi parce que le tuilage d'une telle "planche" sur dosse aura tendance à lui faire faire le gros dos, au lieu de se creuser. L'idée n'était donc pas d'empêcher ou de tenter de limiter ce tuilage, ni de l'ignorer ou de prier pour qu'il n'apparaisse pas, mais bien de prévoir dans quel sens il allait avoir lieu pour qu'un resurfaçage soit possible dans de bonnes conditions.
Pour mon établi, si j'ai choisi d'y mettre une alaise, ce n'est en aucun cas pour limiter les déformations mais uniquement pour y fixer la presse à chariot. Je n'ai d'ailleurs même pas prévu d'alaise à l'autre extrémité du plateau.
Je ne sais pas de quand date l'invention (ou la démocratisation) de la presse à chariot, mais je pense qu'elle est quand même bien postérieure à la publication de L'Art du Menuisier de Roubo.
Le côté du cœur du bois était mis au dessus, d'abord parce qu'il est normalement plus dur, mais aussi parce que le tuilage d'une telle "planche" sur dosse aura tendance à lui faire faire le gros dos, au lieu de se creuser. L'idée n'était donc pas d'empêcher ou de tenter de limiter ce tuilage, ni de l'ignorer ou de prier pour qu'il n'apparaisse pas, mais bien de prévoir dans quel sens il allait avoir lieu pour qu'un resurfaçage soit possible dans de bonnes conditions.
Pour mon établi, si j'ai choisi d'y mettre une alaise, ce n'est en aucun cas pour limiter les déformations mais uniquement pour y fixer la presse à chariot. Je n'ai d'ailleurs même pas prévu d'alaise à l'autre extrémité du plateau.
Je ne sais pas de quand date l'invention (ou la démocratisation) de la presse à chariot, mais je pense qu'elle est quand même bien postérieure à la publication de L'Art du Menuisier de Roubo.
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Ou alors, il faudrait trouver un arbre dont le rayon est tellement grand que sa courbure ne se remarquerait pas, sur un plateau de 60cm...alrj a écrit :Traditionnellement, le plateau de l'établi était, comme le nom le dit si bien, un unique plateau ! Un monstre de 12 à 15 cm d'épaisseur, d'une seule pièce. Et un plateau de 15 x 60 x 270 cm bougera toujours; aucun temps de séchage n'en viendra complètement à bout, aucune alaise n'y changera quoi que ce soit Et certainement avec du hêtre, où il y a une grande différence entre le retrait radial et le retrait tangentiel.
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Intéressant,
merci pour ton avis alrj.
merci pour ton avis alrj.
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Magnifique réalisation en tout cas et très beau feuilleton !
Question : tu n'as pas eu envie de prendre une autre essence pour tes alaises, histoire de contraster avec le reste du plateau ?
Question : tu n'as pas eu envie de prendre une autre essence pour tes alaises, histoire de contraster avec le reste du plateau ?
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Le plateau de mon vieil établi (100 ans environ) en chêne, est d'un seul tenant, 12 cm d'épais. Le coeur de l'arbre est placé en dessous. Le plateau n'a quasiment pas bougé (légère tuile avec une flêche de 1 mm au milieu). Pas une seule fente dans le plateau. Et ce qui est étonnant, c'est que les pieds sont reliés en haut par deux pièces transversales, qui soutiennent le plateau, qui est lui-même fixé sur les pieds par des tenons/mortaises chevillés.
Mais on peut supposer qu'à l"époque, on prenait du chêne qui avait séché pendant 30 ou 50 ans...
Avec du hêtre, c'est différent, c'est un bois qui n'est pas "feignant"...
Mais on peut supposer qu'à l"époque, on prenait du chêne qui avait séché pendant 30 ou 50 ans...
Avec du hêtre, c'est différent, c'est un bois qui n'est pas "feignant"...
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Merci!Etong a écrit :Magnifique réalisation en tout cas et très beau feuilleton !
Le merci tombe sur toi, mais il s'adresse à tous
Je me suis posé la question. Et puis je me suis dit qu'un bout de noyer US perdu tout seul, uniquement présent pour servir de contraste, ça ne rentrait pas dans mon cahier des charges Je crois que ça aurait surtout fait bizarre, à moins d'avoir d'autres parties de l'établi réalisées dans cette essence pour rétablir l'équilibre.Question : tu n'as pas eu envie de prendre une autre essence pour tes alaises, histoire de contraster avec le reste du plateau ?
S'il y avait eu une réelle justification technique (u même un « Monsieur Roubo a dit que »), là je l'aurais sans doute fait.
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Bonsoir à tous !
Voici enfin la suite tant attendue du travail. Cette fois, j'ai terminé la mise en place de l'alaise et la presse à chariot, l'une n'allant pas sans l'autre. Comme l'alaise "enferme" le chariot, ce sont là deux opérations que je dois mener de front.
J'ai donc d'abord reporté sur l'alaise les côtés intérieurs de l'ouverture où viendra le chariot.
Ceci m'a permis de tracer la position de l'écrou, pour avoir une idée de l'endroit que je vais devoir défoncer.
Bien sûr, des lignes au tranchet, c'est un peu limite comme guide de défonçage, alors j'ai plutôt utilisé des chutes de CP.
Comme cette face de l'alaise sera complètement invisible, j'ai pu clouer les guides en place sans états d'âme.
Avec deux chutes de plus, mon gabarit ultra-sophistiqué m'a permis de défoncer tout ça.
J'ai un peu oublié de prendre des photos pour la suite, mais je vous montre le résultat :
Ben ouais, j'ai été obligé d'y aller à la gouge. Je n'avais aucun moyen d'aller aussi profond avec une fraise quart-de-rond ! Remarquez, au passage, que j'ai équarri la zone défoncée.
Pour le chariot, une fois le bloc de bois coupé à dimension, je l'ai positionné pour prendre les repères des glissières.
Un petit passage à la défonceuse sous table pour creuser les rainures (en plusieurs passes), ...
... et voilà les glissières sous presse!
Elles sont en merisier, parce que j'avais justement une petite chute qui faisait pile la bonne épaisseur! Et puis, j'ai présumé qu'un grain serré aux pores fermés ferait de bonnes glissières. J'ai fait ça au feeling, alors surtout, n'hésitez pas à me dire si je me suis trompé ! Même si c'est trop tard, je le saurai pour la prochaine fois
Pendant que la colle (à prise rapide) séchait, j'ai percé l'alaise pour le chevillage à la tire. Et ici encore, j'ai dû opérer en trois étapes, à cause de la profondeur totale. J'ai commencé les trous à la perceuse à colonne, pour les avoir bien perpendiculaires.
Je les ai ensuite continué à la perceuse à main, mais même comme ça, mon forêt était trop court pour traverser.
C'est seulement après avoir percé sur toute la longueur du forêt que j'ai eu de quoi guider correctement le long forêt Silverline tout tordu.
Après avoir fait mes trous dans l'alaise, je l'ai remise en place pour pointer les emplacements sur la queue d'aronde.
Le bloc de chêne bien coincé dans l'ouverture n'est pas là pour rien. Il a exactement la largeur de l'ouverture, dans laquelle il n'entre qu'en force, et me sert à maintenir l'écartement voulu lorsque je serre l'alaise sur la queue d'aronde.
Puis, très classiquement, et comme expliqué dans un épisode précédent, j'ai marqué avec un décalage.
Après ça, j'ai oublié de prendre quelques points clés en photo et j'en suis très très triste !
J'ai percé la queue d'aronde, avec des trous ronds de part et d'autre de l'ouverture de la presse à chariot, et j'ai percé un trou bien oblong à l'autre extrémité. Première photo manquante: le trou oblong.
Comme en attendant, la colle avait séché, j'ai bien ciré les glissières et les faces gauche et droite du chariot et de l'ouverture.
Cette dernière photo montre au moins les trous ronds...
Le chariot dans l'ouverture, l'écrou de la vis juste emboîté en place, la vis qui dépasse, tout est prêt pour repérer la position de la pièce où viendra se prendre l'extrémité de la vis.
Deux avant-trous pour les vis de fixation:
Et voilà le résultat, avec deux vis de 6x50. Oui, ça semble beaucoup, mais rien ne me dit que je ne travaillerai jamais en traction sur le chariot, alors je préfère prendre mes précautions.
Les chevilles ont été réalisée avec un simple tourillon en hêtre. Et devinez quel est le moyen de plus facile de faire une pointe au bout d'une cheville de 8mm de diamètre ?
Ici serait venue une photo montrant comment les chevilles sont enfoncées, si seulement j'avais pensé à photographier l'instant. Second regret... Snif. Trop tard, elles sont enfoncées.
Arasées.
Et rabotées.
Heureusement, je n'ai pas oublié d'insérer le chariot avant de cheviller l'alaise au plateau
La suite m'a laissé des courbatures.
Pour couper les extrémités de l'alaise, j'ai utilisé la scie plongeante. J'ai positionné les rails avec le pare-éclat affleurant le chant du plateau, qui accroche tout juste quand on passe l'ongle, de manière à être au plus proche, tout en étant certain de ne pas toucher le plateau.
Comme lors de la fois passée, la profondeur de coupe est juste un tout petit peu trop faible et j'ai dû terminer à la main.
Ce qui m'a donné des courbatures, c'est d'avoir raboté dans une position fort inconfortable pour passer de ceci, l'état brut,
à un résultat qui, s'il est bien raboté, montre que j'ai encore beaucoup de progrès à faire pour ajuster correctement ce genre d'assemblage !
Je tenterai de boucher avec de très fines chutes.
Une fois ceci fait, il ne restait plus qu'à percer les deux trous pour les bench dogs. Comme j'avais conservé mon gabarit, ça a été super vite.
Et voilà encore une belle étape de franchie ! La suite, très, très bientôt !
Voici enfin la suite tant attendue du travail. Cette fois, j'ai terminé la mise en place de l'alaise et la presse à chariot, l'une n'allant pas sans l'autre. Comme l'alaise "enferme" le chariot, ce sont là deux opérations que je dois mener de front.
J'ai donc d'abord reporté sur l'alaise les côtés intérieurs de l'ouverture où viendra le chariot.
Ceci m'a permis de tracer la position de l'écrou, pour avoir une idée de l'endroit que je vais devoir défoncer.
Bien sûr, des lignes au tranchet, c'est un peu limite comme guide de défonçage, alors j'ai plutôt utilisé des chutes de CP.
Comme cette face de l'alaise sera complètement invisible, j'ai pu clouer les guides en place sans états d'âme.
Avec deux chutes de plus, mon gabarit ultra-sophistiqué m'a permis de défoncer tout ça.
J'ai un peu oublié de prendre des photos pour la suite, mais je vous montre le résultat :
Ben ouais, j'ai été obligé d'y aller à la gouge. Je n'avais aucun moyen d'aller aussi profond avec une fraise quart-de-rond ! Remarquez, au passage, que j'ai équarri la zone défoncée.
Pour le chariot, une fois le bloc de bois coupé à dimension, je l'ai positionné pour prendre les repères des glissières.
Un petit passage à la défonceuse sous table pour creuser les rainures (en plusieurs passes), ...
... et voilà les glissières sous presse!
Elles sont en merisier, parce que j'avais justement une petite chute qui faisait pile la bonne épaisseur! Et puis, j'ai présumé qu'un grain serré aux pores fermés ferait de bonnes glissières. J'ai fait ça au feeling, alors surtout, n'hésitez pas à me dire si je me suis trompé ! Même si c'est trop tard, je le saurai pour la prochaine fois
Pendant que la colle (à prise rapide) séchait, j'ai percé l'alaise pour le chevillage à la tire. Et ici encore, j'ai dû opérer en trois étapes, à cause de la profondeur totale. J'ai commencé les trous à la perceuse à colonne, pour les avoir bien perpendiculaires.
Je les ai ensuite continué à la perceuse à main, mais même comme ça, mon forêt était trop court pour traverser.
C'est seulement après avoir percé sur toute la longueur du forêt que j'ai eu de quoi guider correctement le long forêt Silverline tout tordu.
Après avoir fait mes trous dans l'alaise, je l'ai remise en place pour pointer les emplacements sur la queue d'aronde.
Le bloc de chêne bien coincé dans l'ouverture n'est pas là pour rien. Il a exactement la largeur de l'ouverture, dans laquelle il n'entre qu'en force, et me sert à maintenir l'écartement voulu lorsque je serre l'alaise sur la queue d'aronde.
Puis, très classiquement, et comme expliqué dans un épisode précédent, j'ai marqué avec un décalage.
Après ça, j'ai oublié de prendre quelques points clés en photo et j'en suis très très triste !
J'ai percé la queue d'aronde, avec des trous ronds de part et d'autre de l'ouverture de la presse à chariot, et j'ai percé un trou bien oblong à l'autre extrémité. Première photo manquante: le trou oblong.
Comme en attendant, la colle avait séché, j'ai bien ciré les glissières et les faces gauche et droite du chariot et de l'ouverture.
Cette dernière photo montre au moins les trous ronds...
Le chariot dans l'ouverture, l'écrou de la vis juste emboîté en place, la vis qui dépasse, tout est prêt pour repérer la position de la pièce où viendra se prendre l'extrémité de la vis.
Deux avant-trous pour les vis de fixation:
Et voilà le résultat, avec deux vis de 6x50. Oui, ça semble beaucoup, mais rien ne me dit que je ne travaillerai jamais en traction sur le chariot, alors je préfère prendre mes précautions.
Les chevilles ont été réalisée avec un simple tourillon en hêtre. Et devinez quel est le moyen de plus facile de faire une pointe au bout d'une cheville de 8mm de diamètre ?
Ici serait venue une photo montrant comment les chevilles sont enfoncées, si seulement j'avais pensé à photographier l'instant. Second regret... Snif. Trop tard, elles sont enfoncées.
Arasées.
Et rabotées.
Heureusement, je n'ai pas oublié d'insérer le chariot avant de cheviller l'alaise au plateau
La suite m'a laissé des courbatures.
Pour couper les extrémités de l'alaise, j'ai utilisé la scie plongeante. J'ai positionné les rails avec le pare-éclat affleurant le chant du plateau, qui accroche tout juste quand on passe l'ongle, de manière à être au plus proche, tout en étant certain de ne pas toucher le plateau.
Comme lors de la fois passée, la profondeur de coupe est juste un tout petit peu trop faible et j'ai dû terminer à la main.
Ce qui m'a donné des courbatures, c'est d'avoir raboté dans une position fort inconfortable pour passer de ceci, l'état brut,
à un résultat qui, s'il est bien raboté, montre que j'ai encore beaucoup de progrès à faire pour ajuster correctement ce genre d'assemblage !
Je tenterai de boucher avec de très fines chutes.
Une fois ceci fait, il ne restait plus qu'à percer les deux trous pour les bench dogs. Comme j'avais conservé mon gabarit, ça a été super vite.
Et voilà encore une belle étape de franchie ! La suite, très, très bientôt !
Dernière modification par alrj le 24 nov. 2020, 09:55, modifié 1 fois.
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
OK, je m'en veux un peu de vous jouer ce coup-là.
La suite, c'est que j'ai collé aux traverses les supports des planches qui formeront l'espèce d'étagère dans le bas du piétement.
J'en ai profité tant que la température dans l'atelier le permettait !
J'ai aussi commencé à travailler sur le valet mobile, mais vous devrez attendre qu'il soit fini
Allez, bonne lecture, bonne soirée, et à bientôt pour la suite !
La suite, c'est que j'ai collé aux traverses les supports des planches qui formeront l'espèce d'étagère dans le bas du piétement.
J'en ai profité tant que la température dans l'atelier le permettait !
J'ai aussi commencé à travailler sur le valet mobile, mais vous devrez attendre qu'il soit fini
Allez, bonne lecture, bonne soirée, et à bientôt pour la suite !
Dernière modification par alrj le 24 nov. 2020, 09:55, modifié 1 fois.
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Ah tiens, tu nous diras au bout de quelques mois ce que ça donne ?alrj a écrit : Comme en attendant, la colle avait séché, j'ai bien ciré les glissières et les faces gauche et droite du chariot et de l'ouverture.
J'ai longuement hésité à faire la même chose, mais le chariot n'étant pas démontable j'ai préféré laisser le coulissage sec plutôt que de cirer et risquer un encrassement.
Ça fait plus de 3 ans que je m'en sers sans problème.
Qui rigole au traçage, pleure à l'assemblage.
Mes réalisations en bois
Mes réalisations en bois
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Encore une belle avancee !
Peu tu nous en dire plus sur les benchs Dogs ? quel est leur diametre ? pourquoi ce diametre ? comment les as tu realisés ?
Peu tu nous en dire plus sur les benchs Dogs ? quel est leur diametre ? pourquoi ce diametre ? comment les as tu realisés ?
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Bonjour !
Je n'ai absolument pas pensé à l'encrassement que la cire pourrait causer sur le long terme J'ai quand même bien pris mon temps pour frotter la cire, pour l'étaler et la faire pénétrer, et éviter tout amas. Je ne suis pas trop inquiet, mais seul l'avenir nous dira si j'ai fait une erreur. Mon chariot n'est pas démontable non plus...domi49 a écrit :Ah tiens, tu nous diras au bout de quelques mois ce que ça donne ?alrj a écrit : Comme en attendant, la colle avait séché, j'ai bien ciré les glissières et les faces gauche et droite du chariot et de l'ouverture.
J'ai longuement hésité à faire la même chose, mais le chariot n'étant pas démontable j'ai préféré laisser le coulissage sec plutôt que de cirer et risquer un encrassement.
Ça fait plus de 3 ans que je m'en sers sans problème.
Les bench dogs feront 19mm, tout simplement parce que c'est le diamètre des trous correspondant à mes valets d'établi, et je ne les ai pas encore réalisés. Mon idée, à ce stade-ci, est de partir sur le design de Paul Sellers, mais il est possible que vu l'épaisseur de mon plateau, le ressort en fil de fer ne soit même pas nécessaire s'il y a assez de frottements.cartman a écrit :Peu tu nous en dire plus sur les benchs Dogs ? quel est leur diametre ? pourquoi ce diametre ? comment les as tu realisés ?
Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Un truc pour percer dans une grande épaisseur avec des mèches trop courtes: Percer un premier trou, poursuivre le perçage avec un longue vrille à main, ce qui permet d'avoir l'endroit où débouche le trou, et percer ensuite de l'autre coté.
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Re: Un établi Roubo-Schwarz pas à pas
Coucou,
Ca fait plaisir de voir de l'avancement ! Ca donne envie !
Chapeau en tous cas !
le_zeZ
Ca fait plaisir de voir de l'avancement ! Ca donne envie !
Chapeau en tous cas !
le_zeZ
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