Bibliothèque minimaliste
Publié : 27 avr. 2021, 14:17
Salut à tous,
Une petite bibliothèque toute simple que j’ai voulu réaliser juste avec des outils manuels.
Je donne des explications pour ceux que ça intéresse (si si, ça vous intéresse). Et aussi pour montrer qu’on peut faire des choses simples mais correctes avec pas grand chose.
Il n’y a pas de vis, de lamelles ou de faux tenons. Juste des entailles sur les montants et les tablettes qui fait que tout s’imbrique et se tient.
Rien d’extraordinaire, et le bois est loin d’être sans défaut, mais ce n’est pas quelque chose qui me chiffonne plus que ça.
Les planches ont été achetées en gsb. Après le débit, j’ai commencé par enlever les marques d’usinage et j’ai dressé les chants au rabot.
N’ayant pour le moment pas encore fabriqué mon établi (que ça sera le plus beau du monde), j’ai utilisé un petit établi Wolfcraft. Ça dépanne, mais j’me retrouvais à chaque fois à 3m de mon point de départ (je ferai un petit tuto avec la technique du pied sur la barre métallique pour stabiliser l’engin).
J’ai tracé au crayon, pour avoir une vue globale, puis chaque entaille avec une tranchet (pour avoir des arasements nets et sans éclats) et une pièce de la bonne épaisseur comme gabarit. J’ai scié et fini les entailles au ciseau.
Pour les quarts de rond j’ai dégrossi au ciseau, puis fini à la lime douce. Le mieux c’est de le faire avec la lime parallèle à la courbe (autant que faire se peut, le manche va gêner a un moment), sinon il y a de grandes chances d’arrondir le chant.
Le bout des montants a juste été raboté, puis léger chanfrein.
Une fois les usinages réalisés, méga bourde. Je me dis « oh allez. T’as le droit de te servir de ta petite ponceuse excentrique. Tu l’as achetée, faudra bien qu’elle serve un jour ». A la fin de la séance ponçage, je regarde de plus près le bois, et là, je vois de très vilaines marques laissées par la machine. Des sortes de petits sillons circulaires. Ça ne me plaît pas du tout. Alors je reprends tout au racloir.
Bref, la ponceuse était sur Leboncoin une heure après. Soit ça soit je la dépeçais. En plus j’avais déjà vu que ça laissait ce genre de marque. Mais c’est comme ça qu’on apprend...
(Mince on voit mes chaussures de sécu traîner...)
Le collage après montage a blanc. Sauf qu’à la première entaille ça coince, et que j’ai dû taper comme un forcené n’ayant pas de serre joint assez long. J’ai commencé à paniquer (genre tourner dans le garage en transpirant, en cherchant comme faire pour que ça rentre, la colle commençait à prendre...) mais les autres pièces se sont enfilées bien plus aisément.
Après collage j’ai nettoyé les bavures, affleuré l’arrière de la bibliothèque au rabot et cassé les angles.
Pour la finition, pas de finition. C’est destiné à recevoir des livres et donc pas d’eau ni de chocs. Et l’aspect brut me plait.
Voilà le résultat
L’arrière :
Une petite bibliothèque toute simple que j’ai voulu réaliser juste avec des outils manuels.
Je donne des explications pour ceux que ça intéresse (si si, ça vous intéresse). Et aussi pour montrer qu’on peut faire des choses simples mais correctes avec pas grand chose.
Il n’y a pas de vis, de lamelles ou de faux tenons. Juste des entailles sur les montants et les tablettes qui fait que tout s’imbrique et se tient.
Rien d’extraordinaire, et le bois est loin d’être sans défaut, mais ce n’est pas quelque chose qui me chiffonne plus que ça.
Les planches ont été achetées en gsb. Après le débit, j’ai commencé par enlever les marques d’usinage et j’ai dressé les chants au rabot.
N’ayant pour le moment pas encore fabriqué mon établi (que ça sera le plus beau du monde), j’ai utilisé un petit établi Wolfcraft. Ça dépanne, mais j’me retrouvais à chaque fois à 3m de mon point de départ (je ferai un petit tuto avec la technique du pied sur la barre métallique pour stabiliser l’engin).
J’ai tracé au crayon, pour avoir une vue globale, puis chaque entaille avec une tranchet (pour avoir des arasements nets et sans éclats) et une pièce de la bonne épaisseur comme gabarit. J’ai scié et fini les entailles au ciseau.
Pour les quarts de rond j’ai dégrossi au ciseau, puis fini à la lime douce. Le mieux c’est de le faire avec la lime parallèle à la courbe (autant que faire se peut, le manche va gêner a un moment), sinon il y a de grandes chances d’arrondir le chant.
Le bout des montants a juste été raboté, puis léger chanfrein.
Une fois les usinages réalisés, méga bourde. Je me dis « oh allez. T’as le droit de te servir de ta petite ponceuse excentrique. Tu l’as achetée, faudra bien qu’elle serve un jour ». A la fin de la séance ponçage, je regarde de plus près le bois, et là, je vois de très vilaines marques laissées par la machine. Des sortes de petits sillons circulaires. Ça ne me plaît pas du tout. Alors je reprends tout au racloir.
Bref, la ponceuse était sur Leboncoin une heure après. Soit ça soit je la dépeçais. En plus j’avais déjà vu que ça laissait ce genre de marque. Mais c’est comme ça qu’on apprend...
(Mince on voit mes chaussures de sécu traîner...)
Le collage après montage a blanc. Sauf qu’à la première entaille ça coince, et que j’ai dû taper comme un forcené n’ayant pas de serre joint assez long. J’ai commencé à paniquer (genre tourner dans le garage en transpirant, en cherchant comme faire pour que ça rentre, la colle commençait à prendre...) mais les autres pièces se sont enfilées bien plus aisément.
Après collage j’ai nettoyé les bavures, affleuré l’arrière de la bibliothèque au rabot et cassé les angles.
Pour la finition, pas de finition. C’est destiné à recevoir des livres et donc pas d’eau ni de chocs. Et l’aspect brut me plait.
Voilà le résultat
L’arrière :