hesus a écrit : ↑20 sept. 2022, 17:40
Les anciens n'avaient pas de voiture et ils ne mourraient pas.
Aujourd'hui c'est 2 voitures pour un foyer, pour sortir de ce système c'est tout le fonctionnement de la société qu'il faut repenser. C'est compliqué, il faut revoir l'organisation de tout pour diminuer la nécessité d'utiliser une voiture.
Effectivement, sauf que les anciens avaient une espérance de vie inférieure de 10 ans, un confort moindre (j'apprécie de n'avoir que le dégagement à traverser pour aller aux toilette, et pas de devoir sortir au fond du jardin après avoir puisé l'eau quand il fait 2°C en hiver
), mais surtout, toute la société était organisée différemment.
Bref, quand on n'aura pas le choix, il faudra s'en passer, mais c'est dur de changer, et encore plus de volontairement dégrader une partie de ses conditions de vie.
Ca fait presque un siècle désormais que toute les infrastructure et l'organisation urbaine est basée sur le fait de se déplacer loin, facilement, et à très bas coût (la voiture et du pétrole pas cher). Idem pour les flux logistiques (hyper concentration des dépôt, des entreprises).
Ca va mettre du temps avant de retrouver une organisation délocalisée, où les bien et services sont à grande proximité, ou alors avec des transports adaptés (le métro parisien, malgré tous ses défauts, est un modèle du genre : très peu de parisien ont une voiture / circulent en voiture dans Paris. Mais ça marche en intra muros, on voit bien les limites dès qu'on doit étendre à l'ensemble de la région parisienne)
Ceci dit, je suis tout à fait d'accord avec le discours donné ici : le problème est bien de réussir à diminuer notre consommation (générale et en particulier énergétique), pas de déplacer le problème à coup de technologie. (effet rebond, délocalisation de la pollution, greenwashing toussa...)